Etaient présentes pour la FSU 3 représentantes (15, 43, 63), ainsi que les représentant·es de la CGT, de FO et de l’UNSA.

Dès l’entame, la DRH du rectorat indique qu’il n’y aura pas de modification cette année, juste des ajustements à la marge, la clause de revoyure des Lignes directrices de Gestion étant prévue pour l’année prochaine (2025). Précisons que c’est ce qui nous est dit chaque année ! Ce groupe de travail doit servir à faire le bilan de la modification apportée à la bonification carte scolaire l’année dernière (100 points sur les 8 premiers vœux de même nature au lieu des 3 premiers)
La DRH nous informe qu’elle a une proposition à faire sur un point précis une fois qu’elle nous aura entendus.

Dès lors, le ton était donné. A la FSU, nous avons eu la désagréable et scandaleuse sensation que tout avait déjà été discuté, acté, en amont avec certain·es représentant·es.

Malgré tout, cette année encore, nous avons exprimé notre souhait de voir traiter ces LDG dans leur globalité, tout étant lié. Nous avons encore alerté sur la quasi impossibilité pour les collègues n’ayant aucune bonification de prétendre à une mutation dans les départements où le mouvement est contraint et leur sentiment d’injustice.

Toutes les propositions de la FSU ont été balayées d’un revers de main, accompagné de soupirs, d’yeux levés au ciel, ou de dodelinements de la tête : le mépris, toujours le mépris.

Néanmoins, la FSU a dressé un constat sur le mouvement intra dans les départements de notre académie.

Bonification fermeture de poste

Vu le nombre de fermetures de postes, des collègues vont légitimement bénéficier d’une bonification fermeture de 100 points, qui ne suffira peut-être pas à les recaser tou·tes, ni dans un périmètre acceptable.

De même, alors que l’harmonisation à tout crin est brandie par le rectorat pour ne pas tenir compte des spécificités de chacun des départements, nous avons étudié les LDG d’autres académies limitrophes à la nôtre. Constat a été fait qu’il existe bel et bien des différences entre les départements de ces académies (entre autres, académies de Lyon, de Montpellier, de Toulouse).
Ce qui est possible dans d’autres académies, qui présentent également de grosses disparités entre les départements (certains très urbains, d’autres très ruraux), ne serait alors pas possible dans l’académie de Clermont-Fd où selon la DRH : ’’l’harmonisation est attendue." Lorsque nous avons demandé par qui, aucune réponse ne nous a été apportée.
La FSU a demandé que les LDG de l’académie de Clermont tiennent compte des spécificités de chaque département.

D’autre part, sur la question des bonifications pour fermeture de poste, la FSU a averti que certain·es PE en milieu de carrière peuvent déjà avoir connu plusieurs mesures de carte, et cela ne va faire que s’accentuer. Il y a de moins en moins de départs en retraire, et de plus en plus de fermetures de poste. Mathématiquement, un problème va rapidement se poser.

Les chef·fes des DPE des 4 départements ont exposé les statistiques quant au mouvement des collègues victimes de mesure de carte l’an dernier.
A l’issu de cet exposé, la DRH du rectorat a conclu que la bonification fermeture telle que nous la connaissons actuellement est donc parfaitement adaptée à la situation.

La FSU a rebondi sur la difficulté qui va se faire sentir très prochainement dans la plupart de nos départements, à savoir qu’un·e agent·e victime de mesure de carte qui retrouve un poste dans une autre école, aura toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête, étant le ou la dernier·e arrivé·e, tant les fermetures sont nombreuses.

Comme l’an dernier lors de ce même groupe de travail, ou encore lors d’audiences spécifiques, la FSU fait remarquer qu’il existe des différences de traitement avec le 2nd degré.
La FSU demande que la bonification pour mesure de carte :
1. ait un effet mémoire sans limite dans le temps
2. soit applicable sur poste de même nature et sur poste d’adjoint
3. soit applicable sur un secteur donné : dans un rayon de 20 minutes à 30 minutes maxi autour du poste précédemment occupé

Dans le barème pour le mouvement, l’AGS occupe une place mineure, au regard des autres priorités légales et des bonifications qui y sont liées.
S’il n’est pas question de remettre en cause les bonifications en lien avec les priorités légales des LDG, la FSU a porté la demande d’une meilleure pondération de l’AGS dans le barème. Cela permettrait à des agent·es sans bonification particulière de pouvoir participer au mouvement avec un espoir (un peu moins mince) d’obtenir satisfaction.

Libération du poste

La FSU fait le constat que nombre de collègues souhaitent quitter leur poste, sans en avoir la possibilité. Il existait, dans certains de nos départements, la possibilité de libérer son poste dans le cadre de la phase principale du mouvement, après avoir effectué X vœux (selon le département) et signifié sa volonté de quitter le poste.
Le rectorat répond que cela est impossible à mettre en place (volonté ministérielle d’un maximum d’agent·es affecté·es à TD) et qu’il existe déjà les mesures RH. Ces mesures RH sont en effet appliquées, avec bienveillance, par les 4 chef·fes de DPE, mais il y a aussi des collègues qui n’osent pas se rapprocher de la hiérarchie pour exposer d’éventuelles difficultés ; il y a aussi, tout simplement, les collègues qui souhaitent quitter leur poste par convenance personnelle, et qui seraient prêt·es à prendre le risque de la mobilité obligatoire.

Vœu groupe MOB

Dans notre académie, il est demandé aux personnels en mobilité obligatoire d’effectuer 2 vœux groupe MOB au minimum.
Les LDG ministérielles n’en imposent qu’un.
Il a été demandé d’appliquer cette règle, et qu’un seul vœu groupe MOB soit obligatoire.
La FSU a également proposé que les postes de Direction Classe unique (Dir. 1 cl) soient retirés des Regroupements de nature de support.

Fusion d’écoles et poste de direction

La règle mise en place l’année dernière dans notre département ainsi que dans le Cantal et l’Allier sera généralisée au Puy de Dôme.

Postes à profil = la "proposition" du rectorat.

Dans le but d’harmoniser, de ’’fluidifier le mouvement’’ et ’’d’éviter d’avoir des postes à profil vacants en septembre’’, le rectorat propose que l’ensemble des postes à exigences particulières avec entretien deviennent des postes à profil.
Cela concernerait les postes occupés à titre provisoire, soit 10 postes pour notre département.
Actuellement, les collègues qui sont intéressé.es par ces postes doivent passer un entretien. Ils sont ensuite classés au barème puis doivent les noter dans leurs vœux lors du mouvement.
L’administration a constaté que certains ne les classent pas au 1er rang et sont donc affectés sur un autre support laissant ces postes à exigences particulières vacants.
Avec cette nouvelle règle, les candidats seraient retenus en amont du mouvement ce qui libérerait leur poste pour la première phase.

La FSU, tout comme la CGT et FO, s’est fermement opposée à cette modification, qui ne fait que conforter la possibilité donnée à notre hiérarchie de choisir l’agent·e qui obtiendra le poste.

Cette proposition, qui n’était en fait qu’une information, sera soumise au vote du CSA académique prochainement.

Certains représentants ont demandé que les directions classe unique soient intégrées à la liste des postes à profil dans les 4 départements (c’est le cas uniquement dans le Puy-de-Dôme).
La FSU, tout comme la CGT et FO, s’est opposée une nouvelle fois à l’allongement de la liste des postes à profil.

A noter qu’au cours de ce groupe de travail, nous avons assisté à une tirade lunaire de l’UNSA qui s’est vanté plusieurs fois d’être ’’les seuls à faire des propositions quand les autres se contentent de dire non à tout". Par leur discours, ils nous ont démontré leur opposition à une meilleure prise en compte de l’AGS dans le barème. Eux mêmes qui, il y a 2 ans dans notre département, étaient venus se raccrocher à une pétition lancée par la FSU-SNUipp et le SNUDI FO en ce sens ... Comprenne qui pourra !

Mouvement 2024 : Groupe de travail académique

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